De nos jours nul n’ignore que rien ne se perd et que tout se transforme. Chaque partie végétale se doit d’être recyclée. La réalisation d’un compost répond bien à cette nécessité et quelle que soit la technique choisie, en bac ou en tas. Il reste important de varier les éléments verts dits azotés et les secs dits carbonés. C’est avec cet équilibre que la décomposition se réalise vite et bien.

Un peu d’organisation s’avère alors nécessaire avec une zone de compost qui ne doit plus se située loin, au fond du jardin. Un compost positionné  au centre, avec un accès aisé, permet une bonne gestion de l’approvisionnement et de l’évacuation. Les résidus ligneux apportent la source de carbone avec les rameaux de taille d’arbustes ou les feuilles. Ils se stockent à côté du bac qui est régulièrement alimenté de résidus verts venant des cultures ou de la maison.

Le tas de compost se monte alors par couches successives. Un bac plein ne le reste pas longtemps car l’activité de décomposition va très vite le réduire en volume. Mais un jour il faut bien décider de ne plus l’alimenter pour le mener à son terme.

Jean-Yves Meignen. Jardinier de l’abbaye de Valsaintes.  Conférencier /  stage permaculture